Pensée du 10 aout

English: Jūbi's eye. For now, I choose to use ...

Hexagramme du jour

Essayons de chercher ensemble.

Un proche souffre et je désir l’aider. Je dois comprendre que ma présence et ma propre guérison est l’aide la plus utile que je puisse donner à tout ceux qui m’entourent. Être là dans la joie en étant ce que l’on veux être pour soi-même permet d’être cette lumière pour les autres dans leur vie. Culpabiliser de ne pas réussir, de ne pas aider comme on pense qu’il faudrait ou ne pas être ce que l’on aimerait être n’est pas une aide mais un conflit que l’on se crée avec soi-même.

Pour que l’aide ne soit pas une fuite de ses propres souffrances il faut déjà que l’on comprenne nos limites dans l’aide, en les comprenant je pourrais donner l’aide le plus beau et riche qui soit sans se limiter. Mon proche souffre et si j’essaye de raisonner avec lui par les mots, le convaincre, changer sa situation par l’extérieure il n’y aura pas de guérison véritable, seulement une “réforme” extérieure pour faire plaisir et probablement une redirection de celle-ci sur d’autres comportements.

En fait si j’essaye de convaincre ce qui doit être fait ou pas, je crée un conflit entre ce qu’il fait et ce que je penses qu’il devrait faire. Un problème créé par la pensée. C’est principalement un désir de contrôler l’extérieur de soi pour l’adapter à sa vision du monde. Et cela ne mène à aucune guérison autre que des apparences. Tandis que si j’accepte complètement ce qu’il est, ce qu’il fait sans juger et que je suis présent en restant celui que je choisi d’être, j’enseignerais à mon proche qui je suis par les actes et non par l’intellect.

Laisser être et ne pas juger un être qui choisi de vivre ses souffrances d’une façon est le comportement qui peut véritablement nous sortir des rapports malsain de culpabilisation et de désir de contrôle. Là réside l’amour inconditionnel. La guérison pour chacun ne peux venir que d’un choix venant de soi-même et non de l’extérieur par une contrainte ou un raisonnement. Parfois un miroir, une relation saine proche de nous permet d’observer en soi et changer si on le souhaite.