Pensée du 30 juin

Lumière du matin – se fondre en elle et l’absorber pour qu’elle nous accompagne partout

« Vous assistez le matin au lever du soleil : une sphère lumineuse émerge lentement de l’obscurité et son éclat finit par remplir tout l’espace.
Plongez-vous dans cette lumière comme dans un océan de vie qui vibre, qui palpite…
Peu à peu vous sentirez que vous nagez en elle, que vous vous fondez en elle, que vous la respirez, que vous la buvez.
Laissez-vous absorber par cette clarté jusqu’à ce que vos soucis et vos chagrins finissent par se dissoudre en elle.

Quand vous aurez appris à vous fondre dans la lumière, elle vous accompagnera partout.
C’est pourquoi aussi, chaque jour, plusieurs fois par jour, dès que vous avez quelques minutes, concentrez-vous sur la lumière.
Imaginez que l’univers entier et toutes les créatures qui le peuplent baignent dans la lumière.
Et lorsqu’il vous arrive de ressentir cette sorte de fatigue et de découragement qui menace de vous enlever la foi, l’espérance, l’amour, pensez à faire ce travail avec la lumière, c’est lui qui redonnera du sens à votre vie. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 29 juin

Quatre opérations – les quatre âges de la vie

« Considérez l’être humain tout au long de son existence.
Enfant, il est poussé à tout toucher, ramasser et porter à sa bouche, même ce qui peut lui faire du mal, car l’enfance est l’âge du cœur, de la première opération, l’addition.
Adolescent, son intellect commence à se manifester et il se met à rejeter tout ce qui lui est désagréable, inutile ou nuisible : il soustrait.
Adulte, il se lance dans la multiplication : sa vie se peuple de femmes, d’enfants, de succursales, d’acquisitions de toutes sortes…
Enfin, arrivé à la vieillesse, il pense qu’il va bientôt partir dans l’autre monde, il écrit son testament pour léguer ses biens aux uns et aux autres : il divise.

Ainsi, l’être humain commence par accumuler, puis il rejette beaucoup de choses.
Mais ce qui est bon, il doit le planter pour le multiplier.
Et que doit-il planter ? Ses bonnes pensées et ses bons sentiments, par exemple.
Oui, voilà la véritable multiplication.
Et ce qu’il récolte, il peut le diviser, c’est-à-dire en faire la distribution. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 27 juin

Amour – crée notre avenir

« Obtenir ce que nous désirons dépend de notre amour, car la destinée de chaque être est déterminée par l’amour qu’il porte dans son âme.
Un amour pur, désintéressé, nous amènera à faire des rencontres et à vivre des événements qui nous apporteront la lumière et la joie.
C’est notre amour qui crée notre avenir.

Celui qui aspire à une vie nouvelle, une vie dans la beauté, dans la paix, ne doit pas se contenter de faire quelques changements dans ses occupations.
Si son amour reste le même, il aura beau changer tout ce qu’il voudra, l’amour qu’il porte en lui ramènera les mêmes difficultés, les mêmes souffrances : c’est la nature de son amour qui les attirera. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 26 juin

Médecine – ses progrès ne dispenseront jamais les humains d’être vigilants

« En même temps que la nature possède et entretient les germes des maladies, elle possède aussi les moyens de leur guérison.
Seulement, si les humains ne sont pas raisonnables, ils permettent aux germes nocifs de se développer, et limitent l’efficacité des éléments qui pourraient leur être bénéfiques.

Certains diront : « Mais la science fait tellement de progrès qu’elle doit… »
Non, la science ne doit rien car elle n’a pas tous les pouvoirs.
Quels que soient ses progrès, elle est impuissante devant la mauvaise volonté de ceux qui refusent de reconnaître les lois de la nature et d’agir en conséquence.
Alors, attention, plus les sciences et les techniques progresseront, plus les humains devront se montrer conscients, attentifs, vigilants.
Le progrès, c’est beaucoup d’avantages, beaucoup de facilités, mais c’est en même temps beaucoup de tentations.
Et compter sur les progrès de la médecine pour se permettre tous les caprices et tous les excès, cela mènera droit à la catastrophe.
Jamais la vie ne se soumettra aux volontés des humains déraisonnables. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 25 juin

« Tout être humain est habité par l’Esprit divin, son Moi supérieur, mais pour sentir sa présence, il doit se mettre à son service.
En se mettant à son service, non seulement il lui fraie un chemin jusqu’à sa conscience, mais il le fait descendre dans la matière de son corps physique.
Le Ciel est prêt à déverser toutes ses bénédictions sur nous, mais pour les recevoir, nous devons comprendre ce qu’est le travail de l’esprit sur la matière.

Dans tout l’univers on observe ce travail de l’esprit créateur, Dieu, le principe masculin, sur la matière, le principe féminin.
Et parce que l’être humain a été créé à l’image de Dieu, dans toutes ses activités il ne cesse de reproduire ce travail de l’esprit sur la matière.
Déjà seulement lorsqu’un agriculteur prend une charrue pour retourner la terre, ou qu’une mère de famille prépare un repas, ou qu’un artisan fabrique un objet, c’est son esprit qui agit sur la matière.
Et vous, quand vous décidez de faire un travail sur vous-même pour améliorer votre caractère, votre comportement, c’est aussi votre esprit qui agit sur votre matière.
Vous vous polarisez : le pôle émissif, positif, l’esprit en vous agit sur le pôle réceptif, négatif, votre matière psychique. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 24 juin

Enfant – mystère que seules des connaissances initiatiques peuvent éclaircir

« Il faut étudier avec attention et beaucoup d’amour toutes les manifestations du petit enfant, même de celui qui est apparemment le moins éveillé, car son esprit, qui n’est pas complètement incarné en lui, vit en partie hors de son corps et il voit, il sent ce que les adultes ne voient plus et ne sentent plus.

Lorsque les parents, les psychologues, les pédagogues posséderont certaines connaissances initiatiques, ils seront capables d’étudier véritablement la vie des enfants.
Ils liront dans le livre de leur âme tout ce qui, jusqu’à un certain âge, vient s’y refléter.

Ils découvriront ce que les enfants savent dans leur inconscient jusqu’à une profondeur insoupçonnée.
Peut-être certaines mères sentent-elles confusément qu’avec leur bébé, c’est toute la vie de l’univers qui se révèle à elles ; et dans ce sens, on peut dire qu’elles sont les élèves de leur enfant.
Les autres, qui se font seulement leurs instructrices, n’apprennent pas grand-chose.
Une mère pleine d’amour, d’attention et de sagesse reçoit toute une initiation au cours des premières années de la vie de son enfant. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 23 juin

Sens de la vie – est dans la quête de l’inaccessible

« Il est naturel de se réjouir d’avoir remporté un succès, mais malheureusement – ou heureusement – il est tout aussi naturel que, quelque temps après, ce succès ne suffise plus : il fait partie du passé et il faut trouver une nouvelle raison pour continuer à marcher avec la même conviction vers un autre but.
Le seul moyen que nous avons d’échapper à cette sensation d’inutilité et de vide qui suit la réalisation de nos projets, est donc de nous donner un but lointain, si lointain que nous ne l’atteindrons jamais.

Vous pensez : « Tendre vers quelque chose d’impossible, d’inaccessible, pourquoi ?
C’est dans la réalisation que réside le sens de la vie. »
Non.
Le sens de la vie se trouve dans la recherche de ce qui est éternellement irréalisable, inaccessible.
Cette aspiration à quelque chose qui, comme l’horizon, semble s’éloigner au fur et à mesure que nous avançons, pénètre notre conscience, notre subconscience, notre superconscience, elle mobilise toutes nos énergies et nous ouvre le chemin de l’infini, de l’éternité : rien ne peut plus nous arrêter. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 22 juin

« Maintenant qu’à toutes les heures du jour et de la nuit des nouvelles catastrophiques parviennent du monde entier, c’est vrai qu’on peut avoir continuellement des raisons d’être triste.
Mais à quoi sert cette tristesse ?
Elle n’aidera personne.
Il vaut mieux l’utiliser comme un stimulant pour trouver les moyens de se rendre utile.

Et pour trouver les moyens de se rendre utile, chacun devrait déjà commencer par se débarrasser de ses soucis personnels dans lesquels il s’enferme comme dans une prison.
L’état naturel de l’être humain doit être la joie, une joie dans laquelle il est en réalité plus sérieux, plus profond que ceux qui portent continuellement sur leur visage la trace de leurs préoccupations les plus légitimes soient-elles.
Car pour arriver à cette joie il faut avoir appris, compris, que loin des désordres et des tribulations de la terre, il existe en nous une région où règnent la lumière, l’amour et la liberté.
Et c’est en restant en contact avec cette région qu’on sera utile aux autres. »

Pensée du 21 juin

Fruits – peau, chair et noyau, leur symbolisme

« Tous les fruits ont une enveloppe plus ou moins épaisse et dure que l’on appelle suivant le cas peau, écorce, coque, coquille…
Il arrive qu’on puisse la manger, mais la plupart du temps on la jette.
Après l’enveloppe, on trouve la chair, et elle, on la mange.
Enfin, au centre, il y a les pépins, ou le noyau, qu’on jette le plus souvent.
Mais si on garde le noyau et qu’on le met en terre, il assure la reproduction de l’espèce.

Comment interpréter ces trois éléments du fruit ?
La peau qui l’enveloppe et le protège correspond au plan physique ; la chair où circulent les courants de vie correspond au monde psychique ; et le noyau qui assure la reproduction correspond au monde divin.
Transposons encore dans le domaine des vertus : la peau du fruit, c’est la sagesse qui protège, retient, préserve ; la chair du fruit, c’est l’amour, car l’amour est ce qui se mange et entretient la vie.
Quant au noyau que l’on plante, il représente la vérité, car seul ce qui est vrai est capable de perpétuer la vie. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 20 juin

Sang – son pouvoir d’attirer des entités bénéfiques ou maléfiques

« Le sang a la propriété de dégager des effluves dont se nourrissent les entités du monde invisible.
C’est pourquoi, depuis la plus haute Antiquité, les prêtres se servaient du sang des victimes offertes en sacrifice aux dieux pour évoquer des entités célestes ou infernales.
Même la littérature rapporte de tels faits : on peut en lire le récit chez Homère dans l’Odyssée, ou chez Virgile dans l’Enéide.

De nos jours, dans tous les pays du monde, des sacrifices semblables sont encore pratiqués et particulièrement par les sorciers et les magiciens noirs.
Les mages blancs, eux, ne sacrifient pas les animaux innocents pour donner leur sang en pâture aux entités du monde invisible.
Mais il est important de connaître ce pouvoir magique du sang.
Puisqu’il contient beaucoup de matières précieuses qui peuvent servir de nourriture à toutes sortes d’esprits, il faut prendre certaines précautions.
Si vous perdez du sang de quelque façon que ce soit, il vaut mieux ne pas le laisser sécher ni vous en débarrasser avant de l’avoir consacré par la pensée à une cause bénéfique.
Vous vous protégez ainsi des agissements des entités ténébreuses du plan astral, car ces entités n’attendent que d’être nourries par ces émanations pour se renforcer. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov