Pensée du samedi 23 décembre

Respirer : entrer dans l’harmonie cosmique – À celui qui sait l’accompagner d’un travail de la pensée

À celui qui sait l’accompagner d’un travail de la pensée, la respiration révèle de grands mystères.

Voici donc un exercice que vous pouvez faire.

En inspirant l’air, imaginez que tous les courants de l’espace convergent vers vous, vers votre ego qui est comme un point imperceptible, le centre d’un cercle infini.

Puis, en expirant, imaginez que vous arrivez à vous étendre jusqu’à la périphérie de ce cercle, aux confins de la création.

De nouveau, vous vous contractez et de nouveau vous vous dilatez…

Vous découvrez ainsi ce mouvement de flux et de reflux qui est la clé de tous les rythmes de l’univers.

En tâchant de le rendre conscient en vous-même, vous entrez dans l’harmonie cosmique et il se fait un échange entre l’univers et vous, car en inspirant vous recevez des éléments de l’espace, et en expirant vous projetez en retour quelque chose de votre cœur et de votre âme.

Le jour où vous comprendrez la respiration dans sa dimension spirituelle, vous souhaiterez consacrer votre existence à inspirer la lumière de Dieu, pour renvoyer ensuite cette lumière à toutes les créatures.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du vendredi 22 décembre

l’Hiver – ce qu’il représente dans notre vie psychique

Le printemps, l’été, l’automne, l’hiver… chaque saison présente des analogies avec les événements de notre psychisme, et l’hiver est le symbole des conditions difficiles de la vie.

Durant l’hiver, les énergies des arbres se concentrent dans les racines où elles commencent un grand travail.

Les racines de l’arbre correspondent en nous au subconscient, et pendant l’hiver, c’est-à-dire dans les difficultés, la souffrance, la solitude, c’est là, dans notre subconscient, que les énergies se retirent.

Mais elles ne restent pas inactives.

Vivre dans l’hiver est certainement difficile, mais dans l’hiver se prépare le printemps : bientôt tout va à nouveau reverdir et refleurir…

Il suffit donc d’être patient et d’attendre que les courants remontent vers la conscience et la superconscience.

Mais pour faciliter ce processus, il y a des lois à connaître : durant cette période de froid, il ne faut ni se plaindre, ni se révolter, ni se décourager, mais seulement allumer le feu en soi et souffler dessus pour réchauffer son cœur et celui de tous les êtres.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du jeudi 21 décembre

Aimer sa famille : aller s’enrichir pour elle dans le monde divin – Pour subvenir aux besoins de sa famille

Pour subvenir aux besoins de sa famille, il arrive qu’un père soit obligé de partir chercher du travail à l’étranger.

En apparence, il abandonne sa famille, mais c’est pour l’aider.

Il faut être courageux pour prendre une telle décision.

Et quand il revient, quelle joie dans la maison !

Transposons maintenant cet exemple dans le plan spirituel.

Un véritable père et une véritable mère comprennent qu’ils doivent chaque jour « abandonner » leur famille au moins pour quelques instants, afin d’« aller à l’étranger ».

Et là, aller à l’étranger signifie méditer, prier, s’élever jusqu’au monde divin où ils s’enrichiront.

Quand ils reviendront, toute la famille en bénéficiera. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, aimer sa famille ne consiste pas à garder sa pensée constamment fixée sur elle ; ce n’est pas ça véritablement, l’amour, et il n’apporte pas grand-chose.

Ceux qui aiment réellement leur famille consacrent le plus souvent possible quelques instants pour se lier au Ciel, car ils savent que c’est grâce à ce lien qu’ils lui apporteront les vraies richesses.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du mercredi 20 décembre

la Spiritualité : une nécessité vitale pour l’être humain – Il n’est évidemment pas répréhensible de manifester de l’intérêt et de la compréhension pour toutes les formes de spiritualité

Il n’est évidemment pas répréhensible de manifester de l’intérêt et de la compréhension pour toutes les formes de spiritualité.

Ce qui est dangereux, c’est de s’éparpiller, de ne jamais choisir une méthode de travail intérieur et s’y tenir.

La question n’est même pas de savoir s’il faut être catholique, protestant, orthodoxe, musulman, bouddhiste, taoïste, ou rien de tout cela

. La question – et elle se pose à chacun, croyant ou incroyant – est de s’arrêter sur quelques vérités spirituelles essentielles et de s’appliquer à les mettre en pratique.

Il faut comprendre que la spiritualité n’est pas une discipline facultative que l’on peut choisir de pratiquer ou non, comme on le fait pour les langues étrangères, l’art, le sport, etc.

Étant donné la structure de l’être humain, la spiritualité est pour lui une nécessité vitale, et tant qu’il ne prendra pas conscience de cette nécessité, il va se livrer à des activités inutiles et même dangereuses pour lui et pour les autres.

Tel qu’il est construit, l’être humain a un besoin essentiel de trouver des aliments pour son âme et pour son esprit et de s’en nourrir tous les jours.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du mardi 19 décembre

Prier – entrer en relation avec un foyer de lumière

Vous voudriez prier, mais il n’est pas toujours facile de se concentrer pour entrer en relation avec la Divinité.

Alors, au lieu de vous tourmenter ou de vous décourager, essayez d’utiliser cette méthode

. Imaginez très loin et très haut dans l’espace un centre vivant, vibrant, d’où jaillissent des rayons de lumière qui partent dans toutes les directions pour nourrir les entités célestes et la multitude des créatures dans l’univers.

Grâce à cette image, vos pensées se dirigeront vers le lieu où la présence divine se manifeste le plus intensément et vous sentirez que votre prière reçoit un écho

. Les Initiés et les grands Maîtres sont sans cesse en liaison avec ce foyer de lumière.

Leurs pensées créent dans l’invisible des courants puissants dans lesquels nous pouvons entrer pour nous sentir en communion avec le Seigneur.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du lundi 18 décembre

les Expériences qu’il est souhaitable de privilégier – La plupart des humains disent qu’ils ont besoin de vivre dans l’harmonie

La plupart des humains disent qu’ils ont besoin de vivre dans l’harmonie, la paix, la lumière.

Mais quand on leur suggère ce qu’ils ont à faire pour cela, ils sont beaucoup plus réticents : ils pensent qu’ils doivent auparavant goûter à tous les plaisirs, à toutes les aventures « pour connaître la vie », paraît-il.

Les pauvres, comment peuvent-ils s’imaginer qu’après avoir gaspillé dans ces expériences leurs énergies physiques et psychiques, ils seront en état de faire le travail intérieur nécessaire pour trouver l’harmonie, la paix, la lumière qu’ils souhaitent ?

La seule chose dont ils seront encore capables, c’est de lire quelques livres dont ils feront ensuite des citations : « Moïse a dit… Bouddha a dit… Jésus a dit… » sans pouvoir mettre leur enseignement en pratique

. Il serait préférable que chacun commence par chercher à vivre l’enseignement des grands Maîtres, et que pour les aventures passionnelles, il se contente de lire.

La littérature universelle est là pour leur apprendre ce que sont les passions humaines, il n’est pas nécessaire de faire tellement d’expériences coûteuses pour les connaître.

Il y a une vie qu’il est souhaitable de vivre, et une autre à propos de laquelle on peut se contenter de faire des lectures… et des citations.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du dimanche 17 décembre

la Souffrance a pour fonction de nous donner des avertissements – L’être humain est habité par une multitude d’entités que l’Intelligence cosmique a chargées de veiller à son développement

L’être humain est habité par une multitude d’entités que l’Intelligence cosmique a chargées de veiller à son développement.

Et si par sa négligence ou sa mauvaise volonté il est en train de démolir quelque chose dans son intellect, son cœur ou son corps physique, certaines de ces entités commencent à le piquer, à le mordre, pour le faire revenir sur le bon chemin.

Ce sont ces rappels à l’ordre auxquels l’homme a donné le nom de souffrance, et comme souffrir est désagréable, il voit en elle une ennemie ; mais il se trompe !

Puisque la souffrance lui donne des avertissements, c’est qu’elle est pour lui comme une associée : elle ne vient que pour lui montrer qu’il est sorti des bonnes conditions où le chemin était clair et dégagé devant lui.

Il doit donc non seulement chercher à comprendre son langage mais la remercier en disant : « Que Dieu te bénisse, tu m’as éclairé, je vais réparer mes erreurs. »

Et du moment où il a compris et qu’il décide de se corriger, la souffrance a l’ordre de le quitter, car elle a fait son travail, elle a rempli sa mission.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

 

Pensée du samedi 16 décembre

Dieu est au-delà du bien et du mal – Nous avons naturellement tendance à identifier Dieu au bien

Nous avons naturellement tendance à identifier Dieu au bien.

Mais, en réalité, non, le bien n’est pas encore Dieu Lui-même ; il est une manifestation de Dieu, mais il n’est pas Dieu.

Dieu se situe au-dessus du bien et du mal, aussi ne pouvons-nous pas connaître ce qu’Il est réellement.

Mais puisque le bien est pour nous la plus haute manifestation de Dieu, en pensant au bien nous nous lions à Lui : notre conscience sort de la région des ténèbres où règnent les souffrances, les angoisses, les terreurs, et elle va rejoindre le Centre, le Principe créateur.

Puisque c’est Dieu qui a tout créé, Il connaît les propriétés de tous les éléments, de toutes les forces, de toutes les créatures dans l’univers et Il nous donnera les moyens de remédier à nos faiblesses et à nos lacunes.

La création est vaste, immense et d’une infinie diversité, jamais nous ne pourrons l’embrasser dans sa totalité.

Seul le Créateur, qui est au-dessus du bien et du mal, possède tout le savoir, tous les pouvoirs, et c’est à Lui que nous devons recourir pour demander de l’aide.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du vendredi 15 décembre

les Besoins – les adultes doivent réfléchir à ce qu’ils éveillent chez les jeunes

Y a-t-il beaucoup d’adultes qui se préoccupent vraiment d’aider les jeunes à y voir clair, à s’équilibrer, à se renforcer ?

Non, la plupart sont à l’affût de ce qui peut séduire les enfants et les adolescents dont les instincts, les désirs sont en train de s’éveiller, et ils s’empressent de l’offrir à leurs convoitises.

Cela commence par les jouets, et cela continue plus tard avec toutes sortes d’objets ou d’activités tout à fait inutiles ou même nuisibles

. Jamais les jeunes n’en auraient eux-mêmes la moindre idée s’ils ne les voyaient pas affichés partout dans les vitrines des magasins et vantés par la publicité.

Combien d’adultes sont ainsi coupables d’induire la jeunesse en erreur !

D’abord, ils suscitent chez elle des besoins matériels qu’elle n’a pas la possibilité de satisfaire, ce qui entraîne des frustrations, et donc le désir d’obtenir malhonnêtement ce qu’elle ne peut obtenir honnêtement.

Ensuite, en faisant croire aux jeunes qu’ils ont absolument besoin de ces objets ou de ces activités pour se sentir bien et épanouis, ils les détournent de la recherche du véritable bonheur et du sens de la vie.

Alors, qu’ils ne s’étonnent pas s’ils ont un jour à souffrir des comportements criminels qu’ils ont créés et alimentés chez eux.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du jeudi 14 décembre

le Sagittaire – son symbolisme : les instincts mis au service d’un idéal

Dans le zodiaque, le Sagittaire, un archer à cheval, est le symbole de l’homme qui est parvenu à faire triompher la raison sur les forces obscures de l’instinct.

Cette idée est aussi exprimée par la figure mythologique du Centaure dont le corps de cheval est surmonté par un buste d’homme.

Le Sagittaire, le Centaure sont des symboles de l’être humain qui est fait de deux natures, inférieure et supérieure, et il doit apprendre comment les ajuster.

Il ne peut pas se débarrasser de sa nature inférieure, mais il peut faire l’effort de la maîtriser en la mettant au travail.

D’ailleurs, regardez : dans la représentation même du Centaure ou du Sagittaire, le corps du cheval est en mouvement, il court.

Et cette course n’est pas sans raison, elle a un sens, elle est au service d’une action réfléchie : la flèche tirée s’envole, mais pas pour aller n’importe où, elle doit atteindre un but précis.

Vous savez quelle maîtrise il faut posséder pour tirer à l’arc et viser juste.

Le Sagittaire représente donc un être qui met les mouvements de sa nature inférieure – le cheval au galop – au service d’un idéal : la flèche qui va exactement atteindre la cible.

Omraam Mikhaël Aïvanhov